Il existe de nombreuses conditions différentes qui sont reconnues comme des maladies mentales.

↑ (En) Andreasen NC,

Le trouble de la personnalité antisociale : l’individu manifeste un mépris évident des droits de ses congénères et n’hésitent ne pas commettre des actes allant dans le sens de la violation de ces droits. Loi du 27 juin 1990 du code de la santé public de France (cette loi est relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de leur troubles mentaux et à leur condition d'hospitalisation). Une situation que l'Association Saint Camille de Lellis essaie de renverser par la sensibilisation appuyée par des témoignages des personnes qu'elle a réhabilitées grâce à la psychiatrie moderne. « La dépression postpartum nécessite une attention médicale immédiate, insiste la psychiatre Marie-Josée Poulin, chef du programme de psychiatrie périnatale de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec. C’est aussi un outil nécessaire pour collecter et communiquer des statistiques de santé qui soient précises. ’ai pas vraiment vu mais c’est une réalité, … Si les impulsions ne sont pas maîtrisées, elles finiront par avoir de graves conséquences sur les relations professionnelles, personnelles et sociales. L’accent est mis sur le comportement, ce qui indique qu’un soubassement théorique behavioriste semble avoir été conservé, malgré l’athéorisme revendiqué par ses auteurs.

L’APA semble avoir ainsi, dans un premier temps, repris à son compte les critiques de l’antipsychiatrie en proposant, par l’utilisation de termes plus flous ou plus neutres, de déstigmatiser la maladie mentale, de tenter de supprimer le préjudice lié à l’hospitalisation en milieu psychiatrique, et de défendre les démunis, les marginaux ou les vétérans en leur faisant avoir droit aux prestations des assurances sociales. 23Les causes biologiques sont généralement évoquées en premier lieu mais apparaissent comme accessoires parmi les autres explications, et très peu d’exemples vécus sont relatés. 27La transgression d’interdits en fait partie : « un jour il est parti dans un lieu qui était diabolique… Les troubles de l’alimentation font également partie de la maladie mentale. Il a certes, nous dit Pierre Pichot dans sa préface, fait l’objet de contestations multiples portant soit sur sa philosophie sous-jacente, soit sur certains de ses aspects concrets, mais il est rapidement devenu une référence qu’aucun psychiatre ne peut ignorer, à l’exemple du traité de Kraepelin sur la psychiatrie clinique en 1901. Cette nouvelle référence, unique, tend à dissiper les différences entre les approches de la maladie mentale établies jusqu’alors.

Celui de névrose se verra remplacé par celui de trouble dépressif, dont l’usage va se généraliser au point que cette nouvelle pathologie aura un medicament-psychotrope.com/compazine succès fulgurant, voire épidémique, à la fin du XXe siècle. 7Cette nouvelle approche des maladies mentales a considérablement modifié les concepts mêmes de maladie et de guérison, comme nous allons le voir. Un autre symptôme de la maladie mentale est la toxicomanie ou d’autres activités qui ne peuvent être contrôlées. C’est alors un symptôme qui doit être traité rapidement pour éviter des accidents et des dommages psychologiques plus importants. C’est ce que nous allons essayer de préciser maintenant. Celles-ci, nous le savons, se modifient dans le temps et selon les contextes sociaux. La paranoïa : l’individu paranoïde manifeste une méfiance hors norme et nourrit des soupçons constants relativement aux intentions des autres ou aux évènements les plus banals qui surviennent dans son quotidien. L’incapacité d’avoir un repos réparateur est l’un des symptômes les plus fréquents.

La dernière édition, DSM-5-TR, publiée en 2022, contient un système de classement qui tente de subdiviser les maladies mentales en catégories diagnostiques basées sur la description des symptômes (c’est-à-dire, ce que dit et fait la personne, en fonction de la façon dont elle pense et ressent ses émotions) et sur le déroulement de la maladie. 9Une approche telle que celle-ci, où l’insistance est mise non pas sur des références théoriques, mais exclusivement sur la description soignée de plaintes ou de comportements, peut nourrir une confusion entre ce qui est facilement observable et ce qui est cliniquement pertinent. Faute de consensus sur les causes, une description fine des syndromes au moyen d’outils ad hoc (recueil de données fiables avec des critères disgnostiques et des échelles d’entretien standardisées) permettra d’obtenir des diagnostics fiables. Celui-ci repose sur le constat qu’il existe un manque de consensus trop important dans le diagnostic des pathologies mentales, ce que l’épidémiologie appelle une mauvaise « fidélité interjuge ». Citons Ehrenberg : « Pour améliorer la fidélité diagnostique, la réforme part du principe directeur suivant : dans la mesure où la psychiatrie n’arrive pas à un consensus diagnostique à partir des causes, il suffit de s’en débarrasser.

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